Formation courte et idéale pour les inconditionnels du voyage, de la culture, et du commerce, le BTS Tourisme fait peau neuve et continue d’être le cursus phare de ce secteur. Déjà ciblé par un renouvellement de son référentiel en 2012, nous en savons déjà beaucoup sur le futur visage du BTS pour la prochaine rentrée.
Quelles raisons derrière ces changements ?
Les changements apportés lors de la précédente refonte du référentiel en 2012 n’ont pas eu les effets escomptés en matière d’adéquation du BTS sur le marché du tourisme. L’idée derrière ce renouvellement était de ne pas former uniquement des agents de voyage, d’où la présence de deux enseignements optionnels et uniquement présents en deuxième année : tourismatique (GDS) et numérique (création de site web).
Malgré ces bons points il semble que le BTS ne préparait pas suffisamment à la vente, là où beaucoup de professionnels du secteur cherchent des profils axés en ce sens, et pouvaient donc être amenés à se tourner vers des profils sortants d’un BTS MUC ou d’un BTS NRC. À noter également l’évolution rapide du secteur depuis une dizaine d’années et notamment depuis l’avènement de l’e-tourisme et des plates-formes touristiques comme Airbnb qui ont poussé la nécessité de réactualiser le programme du BTS Tourisme.
Les modifications apportées au BTS Tourisme
Les débouchés restent similaires : organismes de tourisme territoriaux, entreprises de transport, offices de tourisme… Alors de quels changements est-il question ? Toujours dans une optique d’être en plus grande adéquation avec le marché du travail, le cursus inclut maintenant la gestion de la relation client, le traitement et le partage de l’information ainsi que la veille professionnelle. En parallèle, l’importance donnée aux langues étrangères est renforcée, d’abord sur la vente et l’accompagnement des touristes, mais aussi sur les problématiques liées à l’accueil de ces derniers.
Dans ce nouveau référentiel, s’inscrit une spécialisation pour le BTS Tourisme qui a pour but de valoriser un domaine d’activité touristique local afin de faciliter l’insertion professionnelle des diplômés dans une branche locale de l’activité touristique. L’épreuve de spécialisation est un projet monté par le futur diplômé au cours de son cursus et qui vise à mieux cerner les spécificités d’un domaine précis des activités touristiques.
En ce qui concerne les blocs de compétences, ils ont été réorganisés et définissent une nouvelle répartition des enseignements en 7 blocs :
- Bloc 1 – La gestion de la relation clientèle touristique (GRCT) : Ce bloc reprend le programme du cours de GRC : Gestion de l’espace d’accueil, Conseil et vente de prestations touristiques, Suivi de la clientèle et Accompagnement des touristes.
- Bloc 2 -L’élaboration d’une prestation touristique (EPT) : L’axe marketing est plus développé sur la stratégie d’entreprise ainsi qu’une meilleure visualisation des moyens et ressources à mettre en place. Ce pôle reprend notamment l’analyse de l’activité touristique ainsi que la conception d’une prestation touristique. Le cadre organisationnel et juridique des activités touristiques ainsi que la mercatique et la conception de prestations touristiques, qui constituaient deux enseignements à part entière dans l’ancien référentiel, sont absorbés dans cette réforme par ce nouveau bloc de compétences.
- Bloc 3 – La gestion de l’information touristique (GIT) : Ce bloc contient les bases d’utilisation du logiciel Amadeus, la mise en place d’un dossier de compétences GIT plus élaboré. Les enseignements : GDS, bureautique et PAO, sont également regroupés dans ce pôle.
- Bloc 4 – Culture générale et expression : Communication écrite et orale, entraînement à la synthétisation, argumentation sur des documents, organisation d’un message oral.
- Bloc 5 et 6 consacrés respectivement à l’anglais et à la seconde langue vivante étrangère choisis par l’étudiant.
- Bloc 7 – Tourisme et territoires : Analyse socio-économique du tourisme sur un territoire, compréhension du paysage touristique, cartographie des territoires touristiques…
L'examen et les stages
La présence des ateliers de professionnalisation permettra aux futurs diplômés de mettre en application les compétences transversales qu’ils auront acquises, mais aussi d’approfondir ces compétences génériques ainsi que d’établir un suivi de l’étudiant dans son parcours professionnel. La durée du stage passe par ailleurs de 12 à 14 semaines (70 jours) qu’il pourra effectuer en 2 ou 3 périodes, en France comme dans une structure touristique à l’étranger.
Pour ce qui est des examens, chaque enseignement est sujet à validation. Les évaluations se font soit à l’oral ou à l’écrit selon le statut de l’établissement. La gestion de la relation client se validera par un examen de 45 min avec un temps de préparation de 30 min. Le candidat devra monter un dossier pour cette épreuve qui s’appuiera sur les 11 compétences du référentiel du BTS Tourisme. L’épreuve d’élaboration d’une prestation touristique aura un coefficient 5 pour un écrit de 4 heures. Elle regroupe la production, le droit, la mercatique et la gestion. Quant à elle, l’épreuve de gestion de l’information touristique avec un coefficient 3 et un oral de 40 min, prendra appui sur un dossier composé de 2 productions.
Les modalités des épreuves pour la culture générale et l’expression, la communication langues vivantes étrangères (LV1 et LV2), le tourisme et territoire restent les mêmes. Seul leur coefficient évolue : voir la deuxième page de notre programme de formation téléchargeable ici.
À noter que des épreuves facultatives comme le parcours de professionnalisation à l’étranger, le projet de spécialisation ou la LV3 peuvent venir s’ajouter à cette liste.
Le nouveau BTS Tourisme à l'ESUP
Les changements précédemment cités pour le BTS Tourisme seront bien évidemment mis en application sur tous vos campus ESUP, à Paris et Rennes dès la rentrée 2019. Si vous souhaitez plus d’informations sur ce nouveau BTS et nos modalités d’admissions, n’hésitez pas à consulter la page dédiée au BTS Tourisme ou à nous contacter !